5 anecdotes incroyables sur des pâtisseries de renom
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Tarte tatin, Paris-Brest ou financier… Ces pâtisseries célèbres nous mettent l’eau à la bouche. Mais qu’en est-il de leur histoire ? Ces gâteaux ont été inventés dans des conditions bien particulières… Lesquelles ? Tour d’horizon des anecdotes liées à des desserts connus.
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⭐ La tarte Tatin
D’après la légende, il semblerait que les sœurs Tatin, gérantes d’un hôtel-restaurant en Sologne à la fin du XIXe siècle, auraient inventé la tarte Tatin de manière accidentelle. Stéphanie, une des sœurs, souhaitait réaliser une tarte aux pommes, mais aurait oublié de mettre la pâte au fond du plat. Elle l’aurait finalement ajouté au-dessus de la préparation pendant la cuisson. Mais il s’agirait bien d’une légende, car d’après le Grand Larousse Gastronomique, cette tarte serait une version d’une spécialité de Sologne aux pommes ou aux poires. Les sœurs Tatin ont quand même permis de populariser ce dessert délicieux !
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⭐ Le Paris-Brest
Vous avez déjà dégusté ce savoureux gâteau composé de pâte à choux fourrée, de crème mousseline pralinée et saupoudré d’amandes ? Mais savez-vous pourquoi il porte le nom de Paris-Brest ? Plusieurs sources divergent, mais il semblerait que le gâteau ait été créé en 1909 par le pâtissier Louis Durand à Maisons-Laffitte. Passionné de cyclisme, Durand aurait imaginé cette pâtisserie en forme de roue en référence à la célèbre course de vélo créée en 1891.
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⭐ Le baba au rhum
Une histoire stupéfiante ! Les sources ne sont pas d’accord, mais il semblerait que le baba ait été inventé en Lorraine au XVIIIe siècle par le français Nicolas Stohrer. Alors apprenti pâtissier dans les cuisines du roi polonais Stanislas Leszczynski, celui-ci aurait imbibé de vin de Malaga un kouglof (spécialité culinaire polonaise) pour le ramollir et permettre à son maître de le manger, car ses dents n’étaient pas en bon état.
Une autre version de l’histoire raconte que le roi trouvait son gâteau trop sec. Quoi qu’il en soit, Nicolas Stohrer ouvrit sa pâtisserie à Paris en 1730 rue Montorgueil (la boutique existe toujours) et devint le spécialiste du baba au rhum en remplaçant le vin de Malaga par du rhum.
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⭐ Le financier
Ce gâteau à base d’amande, farine, sucre, beurre et blancs d’œufs voit le jour à Nancy au XVIIe siècle. Il est préparé par les sœurs religieuses Visitandines et a d’abord une forme ovale. C’est à la fin du XIXe siècle que le pâtissier Lasne relance la fabrication de ces gâteaux. Eh oui, on s’est longtemps méfié des pâtisseries aux amandes à l’époque de la Renaissance, car le cyanure sentait l’amande amère. La boutique de Lasne se trouvait à côté de la Bourse de Paris et la plupart de ses clients étaient des financiers. Rencontrant un grand succès, Lasne décide de donner une forme rectangulaire à ses précieux gâteaux rappelant l’aspect d’un lingot d’or ! C’est le début du financier.
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⭐ La profiterole
On trouve une première mention du mot « profiterole » dans le roman de Rabelais, Pantagruel. À cette époque, il ne s’agit pas de la chouquette farcie à la crème pâtissière, mais cela désigne « un petit profit ». À la Renaissance, la profiterole avait la forme d’une boulette de pâte roulée sur elle-même et cuite sous la cendre, parfois garnie de viande et de légumes. Ce « petit profit » était fréquemment donné aux domestiques pour les remercier. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que le pâtissier Antonin Carême modifie la recette et crée les profiteroles sucrées que nous connaissons.
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